vendredi 12 juillet 2013

CRABE DES ARTS Février 2013



CRABE DES ARTS # 22


02/2013 : Des Jours et des Nuits à Chartres au TNN / Wax Tailor à Monaco / Möbius d'Eric Rochant / Jeu cinéma / Fringe / Carnivale / portrait de Thomas Bernhard / ciné polémique - Skyfall : nanar ou James Bond intello ? / festival de Salsa à Monaco / festival du cinéma italien à l'espace Magnan / places à gagner pour le théâtre de la cité et l'espace magnan...




EDITO

Le crabe des arts est le fruit d'une recette simple et sans secret. Quelques subventions, quelques bénévoles et un acharnement à l'indépendance. La nôtre comme la vôtre. Ce mois-ci dans nos pages, vous avez l'opportunité d'exercer votre rôle de critique gratuitement et abondamment. Nous vous offrons des invitations pour découvrir Wax Tailor à Monaco, des places pour les spectacles prometteurs du Théâtre de la Cité à Nice, pour la prochaine pièce alléchante présentée à l'Espace Magnan Les Nouveaux Jardins d'Eve, et, pour finir, des places de cinéma (on ne change pas une recette qui gagne!). 

L'occasion d'aller voir les films à l'affiche de ce mois (voir p.8-9) ou bien de vous ruer sur le dernier film de Cuenne Tine Tarantino (prononciation à l'américaine). 

Faute d'actualité dépassée, nous n'avons pas réservé d'article à "Django Unchained" mais je profite de cet édito pour vous faire part de mon ressenti vis-à-vis de ce petit chef d'oeuvre de début d'année. 

Difficile de faire mieux que Tarantino (dans son genre) ; et pourtant Quentin parvient toujours à se surpasser lui-même et c'est le cas ici. Il livre un film encore plus fort, encore plus complet que les précédents, tout en conservant l'authenticité tarantinesque qui le caractérise. A travers "Django Unchained", QT défend la cause humanitaire, sans grandiloquence solennelle, ainsi qu'un cinéma en voie de disparition. Le genre du western regagne ses lettres de noblesse et trouve une saveur nouvelle qui lui donne une raison de s'imposer dans les salles obscures du XXIe siècle. 

Humain, touchant, drôle, sarcastique et d'une beauté sauvage, "D.U." représente la pure classe du cinéma américain. Il s'adresse à tous, distinctions sociales et générationnelles confondues, à tous les publics, qu'ils soient amateurs de blockbusteurs ou consommateurs de films d'auteur. 
Un long-métrage dont la recette se compose là aussi de passion et de désir d'indépendance. La qualité sans convention ni lobotomisation, ici encore, une espèce rare, en voie d'extinction...


S. Alunni


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